Les oiseaux chantaient hier matin à Montmartre, ou tout du moins nous avons pu les entendre chanter, étonnés qu’ils remplacent le bruit des klaxons et des moteurs de voitures. Les dauphins font leur apparition à Venise,  il y a une chute spectaculaire de la pollution en Chine….. Les résultats environnementaux sont de plus en plus visibles dans le monde et permettent de prendre conscience de façon globale des effets néfastes de la pollution sur l’environnement.

Parallèlement, certains économistes craignent un scénario de récession mondiale dans les structures économiques et sociales actuelles… Rien de réjouissant humainement et socialement car cela engendrerait encore plus de chômage, d’exclusion et d’angoisse.

Les plus positifs diront que, comme cette situation révèle toutes les fragilités de la mondialisation et démontre la dépendance des entreprises qui externalisent leur production vers la Chine (masques, médicaments), cette crise due au Covid 19 fera prendre conscience des limites du processus.

Les autres diront que la mémoire collective a une durée de vie très brève et que d’ici 1 an, lorsque la crise sanitaire sera passée, la mondialisation, telle qu’elle est représentée actuellement reprendra son cours.

De mon côté, j’ose espérer que les choses changeront dans le bon sens. J’aime à croire que beaucoup d’entre nous penserons économie locale, circulaire, que les entreprises réfléchiront à relocaliser une partie de leur production pour limiter leur dépendance et que les consommateurs achèteront français….

Beaucoup d’entreprises ressentent déjà les conséquences de la crise du coronavirus sur leur activité. C’est le cas notamment du tourisme, des petits commerçants, des artisans déjà fragilisés par deux années de grèves et de manifestations (je ne rapporte là que l’impact de ces mobilisations sur l’économie dans ces différents secteurs pénalisés en me gardant bien d’y apporter quelques critiques que ce soient sur leurs biens fondés).

Acheter français est une prise de conscience éthique et sociale.

La crise sanitaire nous démontre la nécessité d’un retour à une consommation locale, pas uniquement pour sauvegarder des emplois mais aussi pour maîtriser la traçabilité  des produits grâce à des normes françaises très strictes, pour avoir des garanties de créations de  qualité, pour valoriser le savoir faire artisanal et traditionnel. C’est enfin réduire l’empreinte carbone car consommer français permet un impact environnemental moindre.

La prise de risque fait partie de l’ADN de l’artisanat mais aujourd’hui plus que jamais, il a besoin de vous !


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